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Eau potable


Les citoyens desservis par le réseau municipal jouissent d’une qualité d’eau potable exceptionnelle. Cet approvisionnement s’effectue par des eaux souterraines. Cette source d’eau est fiable tant du point de vue quantitatif que qualitatif. La qualité de l’eau est telle qu’elle ne nécessite aucun traitement.

Réseau municipal et nettoyage

Le réseau municipal alimente environ 80 % de la population de la Ville. Les autres habitants s’alimentent en eau potable à partir de puits individuels.

« La Ville de Val-d’Or a réalisé des efforts financiers significatifs pour maintenir en état ses infrastructures d’eau et elle a aussi le souci de respecter les normes et tous les règlements en vigueur, tant pour l’eau potable que pour le traitement des eaux usées. » – Rapport final sur l’aquaresponsabilité municipale de la Ville de Val-d’Or.

Si vous avez un problème avec le réseau d’aqueduc ou d’égout, vous devez appeler immédiatement le Service des travaux publics au 819 824-3802. Si un incident survient hors des heures d’ouverture de nos bureaux, composez le 1-800-565-0911.

Nettoyage du réseau

Afin de maintenir la qualité de l’eau potable, la Ville de Val-d’Or procède au nettoyage de son réseau d’aqueduc deux fois par année soit à l’automne et au printemps. Le travail de rinçage du réseau est effectué à l’aide des bornes d’incendie.

Le nettoyage peut provoquer une perturbation de l’eau. Nous vous demandons d’utiliser l’eau seulement lorsqu’elle est claire. La Ville de Val-d’Or s’excuse des inconvénients occasionnés par cette opération et vous remercie de votre collaboration.

Les dates de nettoyage sont annoncées via les différents outils de communication de la Ville (ex: site web, bulletin municipal et Facebook).

  • Nettoyage 2024 : 28 avril au 24 mai
  • Nettoyage 2024 : 8 septembre au 4 octobre

Prendre note que le nettoyage se fera désormais sur une période de 4 semaines au printemps et sur une période de presque 5 semaines à l’automne.

Perfluorés dans l’eau : Val-d’Or prend les devants

De nombreux gouvernements surveillent la présence de composés perfluorés (aussi appelés PFAS) dans l’environnement depuis de nombreuses années, à travers le monde. Au Québec, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les Changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec est responsable de plusieurs règlements encadrant les activités humaines susceptibles de rejeter des PFAS dans l’environnement. À l’heure actuelle, les PFAS ne font pas l’objet d’une norme dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable du Québec.

Cependant, dans une démarche d'acquisition de connaissances, depuis 2021, la Ville de Val-d’Or analyse régulièrement les taux de composés perfluorés dans son eau en étroite collaboration avec le MELCCFP. Nous avons toujours obtenu des résultats conformes aux recommandations de Santé Canada.

Santé Canada vient tout juste de proposer un objectif pour la somme des concentrations de PFAS détectés dans l’eau potable, qui vise à réduire l’exposition aux PFAS par l’eau potable. Une démarche de consultation sur ce sujet vient de s’amorcer.

Selon l'objectif proposé par Santé Canada, qui pourrait un jour devenir officiel, l’eau du puits principal de Val-d’Or se situe légèrement au-dessus. Comme le taux était plus élevé dans l’eau du puits d’appoint, nous avons choisi d’agir avec prudence. Nous avons pris les devants et cessé de nous approvisionner au puits d’appoint, en attendant les recommandations des autorités.

Nous continuons de travailler en étroite collaboration avec le MELCCFP pour nous assurer de maintenir les taux de perfluorés les plus bas possibles.

Soyez assurés que l’eau de Val-d’Or est potable et d’excellente qualité.

Que sont les perfluorés?

Les perfluorés, qu’on appelle aussi PFAS, forment une famille de plusieurs milliers de composés chimiques exploités dans de très nombreux produits de consommation. On les retrouve notamment dans les produits de soins personnels et cosmétiques, les revêtements antiadhésifs, les emballages alimentaires, et les vêtements imperméables.

Ils sont très stables, ce qui les rend résistants à la dégradation et persistants dans l’environnement.

Source

Au Québec, aucune industrie ne synthétise ces composés pour la fabrication de produits de consommation. Les composés perfluorés qu’on retrouve dans l’environnement sont donc issus de différentes activités humaines :

Utilisation à la maison : L’usure des objets enduits de composés perfluorés (ustensiles de cuisine, vêtements, produits cosmétiques, meubles, etc.) amène un rejet de ces contaminants par le biais des eaux usées domestiques ou des déchets.

Gestion des eaux usées : Le traitement des eaux usées ne permettant pas de retirer efficacement les PFAS, ces composés sont retournés à l’environnement par le rejet des eaux traitées dans les cours d’eau, ou par la disposition des boues générées, que ce soit par enfouissement, incinération, ou par leur valorisation.
Lieux d’enfouissement : Bien que les eaux qui s’écoulent des lieux d’enfouissement soient traitées, l’eau rejetée dans le milieu naturel peut contenir une certaine concentration de composés perfluorés.
Mousses extinctrices : L’emploi de mousses extinctrices dans la lutte contre les incendies représente une autre source potentielle de composés perfluorés, particulièrement près des aéroports où des exercices de combat contre les incendies sont réalisés.

Pour ce qui est de notre exposition, les composés perfluorés, dont les plus connus sont le sulfonate de perfluorooctane (PFOS) et l’acide perfluorooctanoïque (PFOA), peuvent se retrouver dans les aliments que l’on ingère. Selon des données américaines, l’alimentation serait la source d’exposition la plus importante chez l’humain. On les détecterait aussi en moindre quantité dans l’eau potable, dans l’air ambiant ou dans les poussières présentes dans notre environnement.

Source

Les composés perfluorés ont-ils des effets sur la santé?

À ce jour, aucun effet sur la santé n’a été associé à une exposition environnementale aiguë aux PFAS.

Les données des études épidémiologiques et animales indiquent qu’une exposition chronique à certaines PFAS pourrait être liée à des effets comme une modification de certains lipides sanguins, une faible diminution du poids de naissance, une augmentation de la fréquence du cancer du rein ainsi qu’une diminution de la réponse immunitaire à la vaccination.

Source

Pourquoi y a-t-il des perfluorés dans l’eau?

Partout en occident, on retrouve des concentrations en composés perfluorés dans l’eau potable, à divers degrés.

Les composés perfluorés qu’on retrouve dans l’environnement sont donc issus de différentes activités humaines.

Utilisation à la maison : L’usure des objets enduits de composés perfluorés (ustensiles de cuisine, vêtements, produits cosmétiques, meubles, etc.) amène un rejet de ces contaminants par le biais des eaux usées domestiques ou des déchets.

Gestion des eaux usées : Le traitement des eaux usées ne permettant pas de retirer efficacement les PFAS, ces composés sont retournés à l’environnement par le rejet des eaux traitées dans les cours d’eau, ou par la disposition des boues générées, que ce soit par enfouissement, incinération, ou par leur valorisation.

Lieux d’enfouissement : Bien que les eaux qui s’écoulent des lieux d’enfouissement soient traitées, l’eau rejetée dans le milieu naturel peut contenir une certaine concentration de composés perfluorés.

Mousses extinctrices : L’emploi de mousses extinctrices dans la lutte contre les incendies représente une autre source potentielle de composés perfluorés, particulièrement près des aéroports où des exercices de combat contre les incendies sont réalisés.

Source

À Val-d’Or, nous n’avons pas encore d’hypothèse quant à la source des perfluorés dans l’eau et nous avons débuté des démarches pour l’identifier, en collaboration avec le MELCCFP.

Comme citoyen, comment peut-on limiter son exposition aux composés perfluorés?

Pour limiter votre exposition à ces contaminants, vous pouvez notamment :

  • Réduire l’utilisation de produits contenant des composés perfluorés. Regardez la liste de composés ou d’ingrédients employés dans la fabrication d’objets courants : évitez de choisir ceux ayant des composantes commençant par « fluoro » ou « perfluoro ». En cas de doute, contactez le manufacturier;
  • Limiter la consommation d’aliments emballés dans des contenants à usage unique (p. ex. les sacs de popcorn, les boîtes et sacs employés en restauration rapide, etc.). Privilégiez les ustensiles de cuisine et les poêles sans propriétés antiadhésives;
  • Éviter l’achat de meubles, tapis et vêtements ayant des propriétés imperméabilisantes ou antitaches. Les produits utilisés pour donner ces propriétés sont souvent à base de composés perfluorés;
  • Réduire la poussière dans votre habitation pour limiter les particules dans l’air. Changez vos filtres à air régulièrement et évitez de répandre les saletés et les polluants venus de l’extérieur;
  • Éviter les produits de soins personnels contenant des composés perfluorés. Ceci inclut certains types de soies dentaires, de vernis à ongles, de crèmes hydratantes et de produits cosmétiques;
  • Consulter le site PFASCentral.org (en anglais seulement), qui présente une liste de fabricants et de distributeurs qui ont pris des engagements afin de retirer les composés perfluorés de leurs produits.

Y a-t-il une norme sur les composés perfluorés dans l'eau potable?

Actuellement, il n'y a pas de norme pour les perfluorés (PFAS) dans l'eau potable au Québec et l'analyse de PFAS dans l'eau distribuée par les réseaux d'eau potable n'est pas obligatoire.

Consultation publique pour un objectif sur les PFAS

Le 11 février 2023, Santé Canada a lancé une consultation publique pour un objectif sur les PFAS dans l'eau potable. L'objectif provisoire proposé serait de 30 nanogrammes par litre (ng/l) pour une sommes de PFAS. La valeur finale sera connue au cours des prochains mois. Cet objectif n'a pas de portée réglementaire et vise à réduire l'exposition aux PFAS par l'eau potable.

Source: Santé publique du Québec

Pourquoi avoir fermé le puits d’appoints de Val-d’Or?

L’eau du puits d’appoint est conforme aux recommandations actuelles de Santé Canada en matière de perfluorés. Étant conscients que ces recommandations pourraient être rendues plus sévères, nous avons pris les devants en cessant d’utiliser l’eau celui-ci, en attendant la recommandation finale de Santé Canada.

Le puits d’appoint va-t-il être remis en fonction un jour?

Il est trop tôt pour se prononcer sur cette question. Cela dépendra beaucoup des étapes à venir dans notre travail en collaboration avec le MELCCFP.

Est-ce que tout le monde à Val-d’Or est maintenant approvisionné par le puits principal?

Oui, et ça a toujours été le cas. Le puits d’appoint n’était utilisé qu’à des périodes de pointe, et n’a jamais été utilisé seul.

Dois-je m’inquiéter si j’ai un puits privé?

Aucun puits privé à Val-d’Or n’est situé dans la zone d’influence du puits d’appoint.

Si vous souhaitez faire analyser l'eau de votre puits, vous devez contacter un laboratoire.

Références dans la région (liste non exhaustive):

Est-ce que le puits principal pourra suffire à la demande en eau de Val-d’Or?

Absolument. Le puits principal répond aux besoins actuels et à venir de ses citoyens, à moins de situations exceptionnelles comme des périodes de canicule prolongées, qui pourraient occasionner des restrictions temporaires pour certains usages non prioritaires, comme l’arrosage.

Peut-on boire l’eau de Val-d’Or?

Oui. L’eau de Val-d’Or est potable et d’excellente qualité. Au chapitre des perfluorés, elle est conforme aux recommandations actuelles de Santé Canada, mais légèrement au-dessus de l'objectif qui pourrait un jour être adopté par Santé Canada.

Qu’est-ce que la Ville de Val-d’Or va faire maintenant?

La Ville de Val-d’Or poursuit sa collaboration avec le  MELCCFP afin de maintenir les taux les plus bas possibles. La population sera régulièrement informée des actions entreprises.

 

Bilan annuel de la qualité de l'eau potable

Conformément au règlement provincial sur la qualité de l’eau potable, la Ville de Val-d'Or complète un bilan de la qualité de l’eau livrée à des fins de consommation humaine pour la période du 1er janvier au 31 décembre de chaque année.

Ce bilan indique le nombre minimal d’échantillons dont le prélèvement est obligatoire en vertu des dispositions du présent règlement, le nombre d’échantillons prélevés pour chaque paramètre, ainsi que le nombre d’échantillons analysés par un laboratoire accrédité durant cette période. Ce bilan précise pour chaque dépassement de normes observé, le paramètre en cause, le lieu visé, la concentration maximale autorisée, la concentration mesurée, ainsi que, le cas échéant, les mesures prises par le responsable pour corriger la situation.

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